Vendredi 1er juillet.
J'ai été obligé de la tuer. Je ne voulais pas, pourtant. Mais il le fallait. La faire disparaître aussi. Elle sentait trop mauvais déjà. Son ventre avait gonflé. Et puis, il fallait bien effacer les empreintes. Maintenant, ils ne pourront pas me retrouver. Ils se croient fortiches avec leurs tests ADN et tout. Ils ne me connaissent pas. Je l'ai arrosée d'essence. Lorsque j'ai lancé mon mégot de cigarette, elle s'est embrasée comme une torche, une lueur énorme a troué la nuit. Malgré l'odeur, je suis resté à la regarder brûler, fasciné par les flammes. Quand j'ai entendu la première sirène, j'ai déguerpi.
ceci est une fiction. ©P.-A. G. 2005